La robe « Belladone »
La marque « Deer and Doe »
Deer and Doe est une marque de patrons indépendants lancée à l’automne 2012 par Eléonore, qui propose des patrons pour toutes les femmes quelque soit leur morphologie en mettant en valeur leurs formes.
Virevolter jusqu’au bout de la nuit !
J’ai tout de suite aimé le modèle «Belladone». Son allure rétro chic et champêtre, sa taille cintrée et ses poches italiennes m’ont tout de suite tapée dans l’œil. Je voyais déjà ma robe danser et virevolter jusqu’au bout de la nuit, au rythme des accordéons et de la contrebasse dans les guinguettes parisiennes. Bon, je m’égare un peu…
Une encolure bateau et un dos en V.
Je suis restée plus réservée concernant le haut. Bien que je le trouve original avec son dos nu croisé, je préfère une version plus classique. J’ai donc complètement modifié le haut avec une encolure bateau et un dos en V.
Un joli tombé a aussi nécessité quelques retouches indispensables à ma morphologie : le corsage devant a été raccourci de façon à ce que la taille ceinturée du modèle corresponde à ma propre ligne de taille. J’ai réduit l’ampleur de la robe et je l’ai raccourci.
J’ai rajouté quelques détails :
la ceinture a été thermocollée et passepoilée. Ce détail important à mes yeux souligne et met en valeur la taille ce qui rend la robe soignée et finie.
la finition d’encolure est un biais rapporté. L’ourlet est invisible.
J’ai réalisé 4 robes, autant vous dire que je l’aime ! Sans manche, je ne l’imagine que l’été. Concernant le tissu, il s’agit d’un tissu liberty pour les 2 premières et d’un tissu piqué coton pour les 2 dernières.
Un imprimé floral, le Liberty
Le liberty, imprimé floral, qui revient en force est un tissu très léger et très agréable à porter sous un soleil radieux. Si le charme du tissu n’est plus à prouver, je préfère éviter le total look « Laura Ingals » et la porter avec une veste en jean pour lui donner un côté plus rock.
Bien dans cette robe en toutes circonstances…
Me revoilà 30 ans en arrière, je me souviens de ces journées mémorables entre filles en compagnie de ma charmante maman et de ma sœur ou nous arpentions la rue Sainte Catherine à Bordeaux de long en large et nous arrêtions devant la vitrine du fameux magasin mythique de l’époque « Cacharel ». C’est à cette époque une marque florissante, une référence de mode dont les premiers chemisiers de liberty explosent. Tel Cosette de Victor Hugo, devant sa poupée, nous contemplions , avec délice, ces beaux chemisiers fleuris. Cela ne me rajeunit pas , mais de là me vient certainement ce goût pour le liberty. Nous sommes faits de nos souvenirs..
Le piqué coton est un tissu plus épais qui change complètement le tombé de la robe et n’a pas d’effet de transparence même si j’ai préféré doubler la jupe pour une meilleure tenue et une meilleure finition. Il est aussi très agréable à porter en été mais aussi à la mi-saison à condition qu’il ne fasse pas trop chaud .
Parlons du passepoil : pour ce modèle, le passepoil est le détail discret sur la clarté du blanc qui sublime la robe et met en valeur la taille et les poches italiennes . Je n’ai dons pas hésité : il y en aura 2 . L’une rehaussée d’or et l’autre rehaussée d’argent pour la porter selon mes envies et mes humeurs même si au final, le doré me plaît davantage.
Compte tenu de toutes ces finitions, vous devinez que cette réalisation nécessite quelques heures de travail.
La robe est réussie parce qu’elle est ajustée pile poil à ma morphologie. Lorsque je me réveille, en ouvrant mon placard plein à craquer et que ce matin là, je n’ai rien à me mettre, ce qui reflète en vérité mon humeur du moment , je rends grâce à ma robe chérie et fleurie qui viendra me redonner le sourire. Tout ça, pour vous dire, que je me sens particulièrement bien dans cette robe en toutes circonstances.
